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1. |
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trouble shooting (le soleil d’or)
(parlé) accroché à la dernière feuille au bout de la branche
vertical au seuil de la démence
l’instant d’avant que tout ne flanche
réfugié dans la désespérance
la bascule qui fait peur et qui nous appelle
le jour se fissure sur la nuit
en te murmurant « c’est fini »
il est loin le soleil d’or
si loin que souvent quand tu t’endors
tu t’inventes des brûlures éphémères
pour mieux purger ta peine en enfer
(écoute, regarde, ferme les yeux)
il est loin le soleil d’or
celui qui te brûle les yeux quand tu t’endors
qui t’invente des bonheurs incendiaires
il est loin le soleil en enfer
(…/…)
parce qu’il y a encore des gens
de cœur
qui patiemment rallument
une à une
les bougies et rehaussent
les couleurs
quand par trop de fureur,
quand par trop de furie
les fusibles on sautés jusques au plus intime
de tes ultimes foyers…
tu te réveilles et c’est parti
la fièvre et la mélancolie
tu te réveilles et c’est parti
la fièvre et la mélancolie
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2. |
Healing Mekong
03:01
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HEALING MEKONG
taken for granted all the rest
but your love that’s still to be found
you should have known the very best
but you’re wrong
now seeking shade a little rest
under the bodhi tree along
the river holding in your quest
Mekong
it’s mild and soothing, all the best
morning mist caresses it all
still lingers this pain in your chest
but cheer up ‘cause you won’t drown
just keep on striving the boat ‘s a-coming soon
to save your soul
four thousand islands and one dance
the weird sisters back for a song
sounds like they ‘ve got a message left
(well black is beautiful I guess
but what is it to sing it loud
for lost temples in the forest)
you’ve learned but little in the west
yet truth comes from the east along
with much delight and loneliness
you know by now that you won’t drown
the wooden boat is just a-comin now
to save you now
so take for granted all the rest
keep spirits high, got to be strong
for sure soon will come the harvest
yeah you’re not wrong
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3. |
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Le Bassin au Petit Dragon
j’attends la mort parmi les fleurs du bassin au petit dragon
dans la cohue des haut-parleurs qui rejouent mes respirations
j’attends la mort à la lueur des derniers feux de la saison
entre deux eaux, entre deux leurres
apprendre à nager en tailleur, retrouver la respiration
dans le vacarme et la clameur, le murmure des lamentation
j’attends la mort parmi les fleurs du bassin au petit dragon
entre deux eaux, entre deux leurres
rejoindre Euridice
les portes du vent sont ouvertes sur l’abîme des désolations
c’est le calme avant la tempête, le chemin sans destination
la voie du milieu qui s’entête…
à l’appel de l’apesanteur, à l’heure dernière de la saison
le lotus argenté affleure, le souffle du petit dragon
vient apaiser le feu du cœur, viens danser, ô petit dragon
dans le silence sous la clameur
j’attends la mort parmi les fleurs du bassin au petit dragon
dans la cohue des haut-parleurs qui rejouent mes respirations
dans le silence sous la clameur, le vacarme des lamentations
apprendre à nager en tailleur, retrouver le petit dragon
rejoindre Euridice…
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4. |
A la Hache
04:51
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A LA HACHE
tu achèves ton rêve à la hache
ils furent nombreux toute la nuit
dans la cohue et à l’arrache
le jour fond sur toi et t’arrache
à l’enfer qu’ils t’y ont construit
mais les monstres sont là sous la bâche
quand un rameur usé
je l’ai vue dériver
ta grande île africaine
qui s’en revient d’orient
et j’ai nagé sans peine
tu achèves ton rêve à la hache
il y a plu toute la nuit
mais il n’y a plus rien qui fâche
et puisque aujourd’hui c’est relâche
tout part à vau-l’eau c’est ainsi
un bout de terre qui se détache
comme un rameur usé
je l’ai vue dériver
ta grande île africaine
en revenance d’orient
dans sa beauté indienne
tu achèves ton rêve à la hache
le cœur en jachère tu t’enfuis
poussée par l’appel sourd du crash
quand le monde ne tient qu’à un clash
pour y survivre tu as choisi
mais je veux quand même que tu saches
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5. |
Au Vent des Rescapés
02:34
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AU VENT DES RESCAPES
le temps est là, debout,
tendu
au-dessus des îles en travers
et j’y suis accroché, suspendu
comme un linge à sécher
au vent des rescapés
le temps est arrêté
immobile, dilaté
j’entends la voix de Wez
et qui n’est plus portée
et qui n’est plus portée…
le fleuve avait l’air si paisible
ses remous mystérieux qui sont à ma portée
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6. |
De l'Asie
03:04
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DE L’ASIE
je t’envoie de l’Asie
des baisers désarmés
des histoires de rizières
des ravines et du vent
je t’envoie de l’Asie
du soleil harassé
des déserts et des îles
de l’animisme ambiant
des raisons de douter
je t’envoie de l’Asie
des baisers désarmés
des trottoirs érodés
les Enfants du Bouddha
entre les ouragans
de l’ardeur tempérées
des raisons de douter (…/…)
des ravines et du vent
la clameur irisée
d’un amour résurgent
dans mon fiévreux délire
je t’envoie une ardoise
entouré de mes deux petites sœurs siamoise
à l’horizon rosé de mon amour errant
je t’envoie de l’Asie
des baisers désarmés
des raisons de douter
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7. |
Proposition Relative
03:55
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Proposition relative
je te propose des dérapages
des ratés le long du parcours
des flux tendus des cris de rage
et puis une sérieuse dose d’amour
je nous souhaite quelques limites
de la distance des jours de fuite
des horizons bien accessibles
des caresses sur tes points sensibles
de la confiance et de l’ardeur
des malentendus à nos heures
du feu sacré aux heures de pointes
quand ça bouchonne dans nos étreintes
voire à ce que parfois même tu me laisses
planté là
pourvu qu’encore tu m’aimes oh ma caresse
ma g…
je te suggère des décalages
les fuites de mon cerveau-vapeur
des pluies d’été des nuits sauvages
des remparts contre la fadeur
mes faiblesses et puis mes ressources
l’appel à l’aide et la rescousse
la route des cols peu fréquentée
par où je sais qu’on peut passer
voire à ce que parfois même tu me laisses
gisant là
pourvu qu’encore tu m’aimes oh ma caresse
ma g…
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8. |
The Orchid Garden
01:38
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THE ORCHID GARDEN
ladyboy / ladybird
go easy / easy fly
dragonfly / watch the birds
little girl / often cry
lonely world / tiny tai
just on age / on the edge
you must learn how to fly
PA-PIL-LON
it’s all that you are
BUT-TER-FLY
no movie star
go easy / easy fly
in the orchid garden
midnight sun / on your wing
it may burn / you will heal
little stain / on your fly
live one day / then you die
only fun /only smile
easy flash / little crash
I wish I could fly
Um, Tum, Saï, Oil
Nine, Faï, Pung, Fon
Bun, Sorn, Nuy, Mehn
je vous aime
ladyboy / ladybird
go easy / easy fly
dragon fly / watch the bird
in the orchid garden
tiny world / sexy tai
spicy girl / firefly
over age / on the edge
you must learn how to fly
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9. |
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10. |
Les Jours d'Après
03:24
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LES JOURS D’APRES
avec les jours sans vont sans dire
les comparutions singulières
dans le sillon d’hier
c’en est saisissant de désir
c’en est bouleversant de lumière
ces illusions d’hier
mais / mon amour / tu m’as pas
cru / mon amour / tu m’as per –
-du / mon amour/
tu n’es plus là
avec les jours sans va sans dire
le souffle blanc de la matière
et les cendres d’hier
c’en est aveuglant de désir
ces bouquets de fleurs au parterre
dans les allées d’hier
mais / mon amour / tu m’as pas
cru / mon amour / tu m’as per –
-du / mon amour/
mon amour tu m’as ap-
-pris / mon amour / tu m’as per-
mis / mon amour
tu n’es plus là
prends-en ton parti
laisse-toi faire
les jours avec vont renouer
ramener les fleurs au parterre
bientôt viendront les jours d’après
et incendier hier
avec les jours sans vont sans dire
les comparutions singulières
et les cendres d’hier
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aubin Paris, France
Aubin nous offre une nourriture pour le corps et l’esprit.
Au travers de sa musique et sa poésie, il nous accompagne
dans un voyage subtil aux énergies multiples et contrastées. Il touche au cœur, et ses chansons réveillent et révèlent les sens en faisant miraculeusement résonner des mondes sensibles, secrets et sacrés.
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